Être riche, pensa Verner Vestad, être seul, avoir sa propre maison au fond d’une forêt. Se promener seul avec un fusil et un chien. Rentrer à la maison et se mettre près du poêle, seul. Se faire soi-même la cuisine, regarder la forêt qui est à soi. Suivre les sentiers qu’on aime, seul.
Il soupira et s’endormit.
— Aksel Sandemose, le Marchand de goudron (trad. Eléna Balzamo)