Oui, il insinuait que mon temps était mort et vide parce que je ne travaillais pas, que je ne « créais » rien. Ce temps si cher, si précieux pour les autres n’avait, n’a pour moi aucune importance.
— Tecia Werbowski, l’Oblomova (trad. Élisabeth Destrée-Van Wilder)
Enfin, je suis seule. Helenka ne vient pas aujourd’hui. J’aspire au calme idéal, à la douce inactivité, j’espère qu’aujourd’hui, rien ne se produira, que personne ne viendra nous embêter. Je m’efforce de ne pas regarder la télévision qui est dans ma chambre, pour ne pas m’énerver. Ces meurtres, ces guerres, ces haines, ces catastrophes m’épuisent complètement.
— Tecia Werbowski, l’Oblomova (trad. Élisabeth Destrée-Van Wilder)
De quelles bêtises ne faut-il pas s’occuper, se soucier ! Ah ! s’il pouvait y avoir, une fois au moins, une de ces tempêtes de neige qui forcent tout le monde, mais alors là tout le monde, à rester à la maison, pour que les administrateurs, les écoles, les banques se fichent la paix, que les magasins soient fermés. Pour que tous les gens se retrouvent immobiles, figés, tel un insecte dans l’ambre.
— Tecia Werbowski, l’Oblomova (trad. Élisabeth Destrée-Van Wilder)