Après tant de journées de temps de cochon, le soleil fait sortir les vieillards et les petits enfants, un peu comme par un jour d’été. L’hiver, on dirait que la population de la Main se rétrécit à ses extrémités : les vieux et les très jeunes restent chez eux. Mais l’été, on retrouve les bébés dans leur landau et ceux qui marchent serrés dans leur harnais dont la laisse est attachée à la rampe des perrons, pendant que les vieux, poitrine creuse et panama sur la tête, vont prudemment de porche en porche.

— Trevanian, The Main (trad. Robert Bré)