Nous aurons toujours besoin par intermittence de cavernes sûres où nous puissions nous retirer, ne serait-ce que celles du sommeil : ce n’est que dans les ultimes oubliettes du réel que ce dernier lui-même nous est enlevé. Ainsi, c’est à ma chambre que je suis essentiellement redevable, car c’est en elle que je finissais toujours par trouver refuge.
— Friedrich Dürrenmatt, « La ville », la Ville et autres proses de jeunesse (trad. Walter Weideli)