Si seulement je pouvais vivre en stylite dans une forêt inviolée, implorait-il avec un petit rire qu’il voulait cynique mais qui était seulement malheureux. Dormir dans des ronces. Vivre de racines. Ou de sauterelles. Me laver dans un torrent. Glacé. Me sécher au soleil. À poil. Et croître en sagesse jusqu’à la sénescence.

— Lydie Salvayre, Portrait de l’écrivain en animal domestique