Je n’aime rien tant que de flâner seul le soir dans les rues inconnues d’une grande ville étrangère. J’ai le sentiment que tout peut m’arriver ; et il ne m’arrive généralement rien. J’ai le sentiment que si je venais à disparaître ainsi, personne jamais ne me retrouverait ; mais généralement je ne disparais pas.

— Maurice Pons, « Un voyage à Londres », Douce-amère