Ils respiraient l’odeur des algues, de tout ce qui vivait et pourrissait dans la mer : des poissons, des crustacés, des amibes, des monstres marins, une infinité de créatures mortes ou vivantes, d’êtres de toutes tailles, infiniment petits ou démesurément grands, s’entredévorant, se nourrissant les uns des autres, et les débris de leurs corps disparaissant dans l’eau noire qui s’étendait de toute part, illimitée.

— David Clerson, Frères