La parenthèse est un lieu où l’auteur semble se trouver confortablement installé ; un cocon doux et chaud ; une halte reposante ; il s’y réfugie, s’y installe ; il la recherche. Il jouit alors de soi-même, comme à l’abri d’un écran qui lui épargnerait, pour un temps, la dure confrontation avec autrui. Lové à l’intérieur de ces deux courbes, il se met en chien de fusil.

— Jacques Drillon, Traité de la ponctuation française